La Godivelle - Neussargues

Publié le par Clairette

Etape 3               La Godievelle - Neussargues
 
Vendredi 4 août 2006
 
Heure de départ : 9h30       d’arrivée : 17h00
 
 
distance
Temps pédalage
moyenne
Vitesse max
Ascension positive
Bubune
53,3
 
16,9
69,6
870
Fabrice
52
3,17
15,9
64,2
 
Clairette
49,1
3,42
13,2
52
 
Fab
53
3,39
15,37
67
 
GPS
51,5
 
 
 
921
 
Le réveil initialement prévu à 7h30 sonne à 7h00… merci Fabrice. Nous descendons au petit déjeuner –nous sommes les 1ers –. Il y a du bon pain mais on nous apporte de la « confiture » en petites barquettes et du lait en brique malgré la proximité de l’étable… un peu déçus sur ce coup.
 
Nous disons au revoir au trio qui fait la GTMC en 10 jours & leurs souhaitons bon courage. Après un petit coup de fil à Géraldine (le portable ne passe qu’à proximité de la cabine…), nous nous mettons en selle. La météo une fois de plus ne se montre pas très clémente : ciel gris et bas, vent du nord. Mais rapidement nous nous réchauffons en montant à travers les prés bosselés par les vaches et les arracheurs de gentianes (dur labeur que Fab a pu tester en été 2004). Fab et Clairette ne s’en sortent pas si mal pour une fois grâce à leur vtt tout suspendus mais Bubune et Fabrice en bavent carrément, surtout avec un mal de fesses gros comme ça. Heureusement qu’il s’agit d’une petite étape parce qu’on démarre à 2 à l’heure !
 
Après plusieurs franchissements de clôtures plus ou moins électrifiées, nous nous accordons une pause photos des de magnifiques Salers et des juments. Le paysage verdoyant du Cézallier et les nuages changeants nous offrent de belles photos.
 
Nous continuons notre chemin dans une « rigole » avec barbelé à droite et clôture électrique à gauche. Mieux vaut ne pas rater le minuscule sentier et éviter de planter les pédales dans les bordures !
 
Nous regagnons une route très jolie et sans aucune circulation que nous suivons sur de longs kms douloureux jusqu’à un fol à 1291m. C’est sinueux et ça monte légèrement, mais suffisamment pour que Bubune et Fabrice laissent Clairette sur place que Fab attend gentiment, une fois de plus. Une fois au col, nous pensons que nous allons descendre car pour nous, avant la GTMC, on pensait que le col était le point le plus haut de la route. Et bien non ! car à la GTMC, quand ça monte plus ça monte encore, la règle ne loupe pas ici et on emprunte un chemin pierreux bordé d’épilobes qui grimpe magnifiquement (mais moins magnifiquement pour les cuissettes fatiguées de la Clairette…). Bubune et Fabrice atteignent le somment tels deux chamois aguerris alors que Fab et surtout sa tendre compagne alternent entre marche à 4km/h et en selle à 5 km/h. DUR. Et heureusement que le vent est de dos !
 
Au sommet, à l’abris d’un petit bois, les 2 chamois ont pu profiter d’une longue pause en attendant les escargot, séance de déshabillage et séchage d’habits (c’est que y’en a qui transpirent ma parole !!!!). Le Cézallier avec ses larges paysages verdoyants mérite qu’on s’attarde un peu pour le contempler. Tout y est beau, ses burons, ses villages pittoresques, ses Milans qui planent dans les airs en quête d’une proie, ses gentianes qui remémorent tellement de souvenirs à Fab, ses vaches Salers et Aubrac, chacune devant son petit veau … 
 
Enfin nous descendons sur de grands chemins qui nous permettent d’atteindre de bonnes vitesses. Nous regagnons la route jusqu’au village e Pradiers, on est dans le Cantal ! Là pris dans nos passionnantes discussions (entre rayon, tige de selle et dérailleur…) nous traçons tout droit sur Allanche sans prendre garde au fléchage GTMC. Nous sommes tous déçus d’arriver à Allanche par la route alors qu’un joli petit chemin pouvait nous y conduire.
 
Bubune et Clairette font les courses du midi à la supérette pendant que les 2 Fabrice commandent les bières et le café au bistro d’en face. Nous trouvons un magnifique coin pique nique en contrebas du pont, et nous goûtons avec délice à une sieste ensoleillée après un pantagruélique repas.
 
Nous repartons et faisons le plein d’eau chez un autochtone à la voix complètement destroy. Après le village de Maillargues nous avons du mal à repérer les balises tellement elles sont petites.
 
Le changement de climat et de décors nous dépayse. Alors que nous traversions de longs pâturages bien gras sous un vend froid un une épaisse couverture nuageuse, nous faisons maintenant tomber les vestes. Le soleil tape sur les forêts de pins et il se dégage comme une petite odeur du sud. On entend les insectes s’animer, bientôt ça sera les cigales !
Ca monte, ça descend, ça mange des framboises, il fait beau et le paysage est magnifique. Le moral est là et heureusement car les cuisses et les fesses, elles sont un peu moins contentes ! Bubune crève dans une descente. Un peu après, juste avant de plonger sur Neussargues, séance photos et film dans un passage technique.
 
Dernière petite côte et nous atteignons notre village étape. Le gîte est très bien. C’est neuf, fleuri, tout de plein pied avec une biquette et un petit lapin pour vous accueillir. Tout est prévu pour la réparation des VTT à l’abri, étendre son linge… et ici pas de dortoir, ce sont les chambres de 2 (même si les murs sont fins comme du papier à cigarette). En tout cas si on a besoin de n’importe quoi pour réparer les VTT pas de souci. D’ailleurs Bubune ne se gène pas ! Nous découvrons que la ligne de chemin de fer passe juste derrière le gîte mais ça ne nous aura pas gêné du tout.
 
Le couple de sexagénaire qui tient le gîte est un peu spécial, dans le genre un peu trop chaleureux, petit côté deschiens ou ch’ti. Déjà quand on arrive, le type nous demande nos cartes d’identités et de payer tout de suite, en précisant bien que ce que nous prenons en plus sera facturé (comme si on s’en doutait pas) et il insiste comme si on allait partir sans payer ! Ils ont prévu de nous faire manger des pâtes « parce qu’on est des sportifs ».
 
A 20 heures Géraldine, sa mère Andrée et sa fille Camille (7ans) nous rejoignent au gîte. Elles resteront avec nous tout le week-end. Peut être que Géraldine fera quelques tronçons avec nous, on espère en tout cas ! Nous pourrons décharger nos sacs dans le Kangoo.
 
Nous nous mettons à table. Le repas n’est pas terrible. Charcuterie 1er prix, spaghettis légèrement teintés avec une sorte de sauce tomate. Des escalopes de dinde insipides qu’il a fallu demander à faire recuire plusieurs fois !!! (jamais vu ça quand même, de la volaille pas cuite, eurk !) Ensuite un peu de « fromage » avec une belle étiquette Lidl. Dessert : pomme ou yaourt Lidl. La cuisine et la salle à manger constituent une seule et même pièce. Les gens du gîte mangeaient en même temps que nous avec des amis à eux à la table derrière si bien qu’il fallait à chaque fois les déranger pour avoir du pain (pas bon d’ailleurs) de l’eau, du sel …
 
Ce gîte est bien, les chambres sont confortables. C’est pas très cher (24,50€ la ½ pension), il y a de quoi réparer les vtt confortablement. C’est juste l’accueil qui est un peu… spécial, et faut pas s’attendre à de la grande gastronomie. Bon rapport qualité prix, mais quand même plutôt prix que qualité !
 
 
Impressions :
 
Clairette :
Ce matin : toujours autant mal aux cuisses et au genoux. Bon, les cuisses, ce n’est pas grave, juste musculaire ! M’en fiche, moi, ce matin, l’étape DESCEND. Tu parles ! Ça monte TOUJOURS ici ! En plus il fait froid…dans quoi je me suis embarquée ! Heureusement que c’est beau, que l’équipe est sympa et que j’aime le vtt !
Après midi changement de tempo avec une météo radieuse et un profil très descendant. Mon vtt est toujours aussi sage avec moi et je me rends compte que je ne me suis toujours pas énervée depuis le début de notre périple ! Comme quoi, ça doit avoir du bon … Cette petite étape nous a permis de prendre notre temps et ce fut bien agréable….on a bien rigolé !
 
Fab :
Paysage superbe : changement radical de décors entre le matin et l’après-midi. Quelques côtes mais pas mal de plaisir. Pause midi royale au soleil avec LA SIESTE ! Physiquement j’ai retrouvé un rythme. Les douleurs disparaissent une fois chaud.
 
Bubune :
Ah !!! enfin c’est le jour de la libération… pour Fabylo (Fabrice). Pourquoi ??? Parce que … ; depuis 3 jours qu’il se retenait !...le pauvre !!! Sinon petite journée tranquille avec une petite sieste, sous le soleil à midi au bord de l’eau et un bon pique nique (coup de soleil en plus).
 
Fabrice : (Merci bubune…)
 
Sympa cette journée de transition dirons-nous dans le sens ou elle était courte en kilométrage. J’ai adoré ces plans d’eau que l’on domine de temps en temps et qui se « noyent » dans ces grandes étendues verdoyantes.
Je reconnais que les vélos tous suspendus sont quand même plus appropriés à ce style de randonnée. Là mon fessier subit de plus en plus à un stade de ne plus pouvoir m’asseoir. Sinon tout va bien.
 
 
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