La Vernède - St Guilhem le Désert

Publié le par Clairette

Etape 11               La Vernède – St Guihlem le Désert
 
Samedi 12 août 2006
 
Heure de départ : 10h10     d’arrivée : 16h30
 

 
distance
Temps pédalage
moyenne
Vitesse max
Ascension positive
Bubune
39
2h42
14,3
(365)
820
Fabrice
39
2h44
14
 
865
Clairette
35,9
2h55
11,1
35,5
 
Fab
37,6
3h12
13,9
38
 
GPS
37,4
 
 
 
867

 
Réveil à 8h, nous nous faisons notre petit déj’. Après avoir plus que bien pris notre temps, nous finissons par décoller à plus de 10h. Nous traçons sur un grand chemin poussiéreux.
 
A l’approche du Mont St Baudille, la progression devient de plus en plus technique. Tellement d’ailleurs que nous poussons tous et portons nos vélos dans un chemin qui ressemble plus à un pierrier qu’un véritable chemin. Presque arrivés au sommet nous regagnons la route que nous avions coupé un peu plus bas…si nous avions su…
 
Malgré le balisage GTMC qui indique de tourner à gauche, nous continuons la route sur 200m et prenons à gauche du relais sur les conseils de Géraldine pour gagner le point de vue. Là, nous voyons –enfin– la mer, les chemins que nous avons pris derrière nous, et ceux que nous allons emprunter en face sur les plateaux du Larzac. Au loin, Montpellier. Petit pincement au cœur.
(vues depuis le St Baudille)
 
Nous commençons notre descente le long des crêtes et nous perdons les balises. Nous nous dirigeons à la carte entre le Pioch Farrio et le Pioch de Roquebrune. Nous décidons de pique-niquer à midi sur ce chemin. Nous trouvons un endroit à l’abris du vent car il souffle depuis ce matin, une trouvée de nuage nous apporte un peu de chaleur et nous faisons tomber les vestes. Super coin pique nique sauf que à peine le jambon est ouvert que 3 guêpes s’invitent également à notre table, ggrrrrrr. Pour une fois que nous n’avions ni chaud, ni froid et ni de vent…
 
Après une petite sieste et marche digestive, nous redescendons. C’est assez technique, on s’enfonce tantôt dans un tas de cailloux, tantôt dans un bac à sable, c’est usant mais ça passe. Sauf que Fab crève et éventre son pneu pour la 2ème fois…le soir nous nous rendons compte qu’il a réussi à faire une première crevaison puis 2 pincements soit 5 trous (des gros en plus) dans la chambre en une seule fois ! On change la chambre et on rafistole le pneu en croisant les doigts pour que ça tienne.
 
Nous traversons la route, continuons à descendre. En bas de la descente, il y a un gros virage à droite, là ça remonte et c’est bétonné. On pense que par là on peut regagner St Guilhem (c’est indiqué en plus) sans trop d’encombres, mais ça évite le Max Nègre, dommage. A peine nous attaquons la côte après ce virage, que c’est au tour de Bubune de crever. On commence à réparer, et là le ciel se couvre franchement il se met à pleuvoir (la première pluie depuis le début de notre GTMC !). Clairette à la pétoche de l’orage alors que d’orage il n’y a pas ! Ne tenant plus en place, Clairette entame la côte accompagnée de Fab de toutes façons « les gars vont bien réussir à nous rattraper dans la côte » ! Hop, on part sous la pluie, mais Clairette a tellement la trouille qu’elle gravit le Max Nègre sur le plateau du milieu, et les dizaines de courbes de niveaux inscrites sur la carte !
 
Arrivés au dessus, nous entamons la descente lorsque nous voyons sur notre gauche un chemin qui bifurque avec un panneau d’indication dont des pancartes ont été arrachées. Un passant nous dit que ce chemin mène à St Guilhem et la carte nous le confirme. Bubune et Fabrice nous rejoignent au bout de 10 mn et nous nous aventurons donc dans ce chemin en quittant les balises de la GTMC. Nous suivons un balisage jaune. Ca descend dans les chemins trop techniques pour des VTT entre les buis. On porte pas mal et on galère aussi. Ensuite on rejoint le GR, (qu’on aurait pu prendre directement depuis le gros chemin à la pancarte arrachée si on avait continué sur 500 mètres) ça roule un peu mieux sauf qu’il faut s’arrêter à chaque virage en épingle à cheveux pour mettre le VTT dans le bon sens, c’est tellement étroit que c’est trop technique de le faire dessus le VTT, sauf pour ceux qui font du durt !!!  Plus on avance sur le GR, plus c’est technique avec des franchissements de pierriers. Après on croise de plus en plus de gens, on se dit qu’on approche St Guilhem, ça sent la civilisation. On avait encore vu presque personne de la journée !!!
 
Une fois de plus, Fab crève. Ffffffff, la poisse. Bubune et Fabrice qui ont la pompe en plus sont partis devant ! Heureusement Bubune nous a attendu un peu plus bas et on peut réparer les dégâts pour remonter en selle en évitant les gens et les gamelles, surtout pour Bubune qui décidément aime ça !
 
Nous arrivons à St Guilhem le Désert. Même esprit que La Couvertoirade et St Enimie : pas de voitures, des artisans, des boutiques, des belles maisonnettes fleuries en pierres dans de longues rues tortueuses et des touristes. Plein de touristes. Nous trouvons notre gîte de la Tour dans la rue qui descend, c’est une superbe bâtisse en pierre et en hauteur, un peu dans l’esprit du gîte de St Enimie. Nous avons un dortoir avec une vitre qui donne dans une autre chambre en contrebas !!!
(réparations devant le gîte)
 
 
 
Après notre rituel douche – lessive – étendage de linge et réparations des nombreuses crevaisons de la journée, nous partons à la recherche d’un resto. Nous mangeons au bas du village à côté de l’étang à truites. On prend l’apéro sur une terrasse qui surplombe les gorges du l’Hérault, c’est magnifique. On voit des truites en bas. Bubune a envie de plonger…y’a au moins 30 mètres !!
 
Le buffet est à volonté, nous les dévalisons ! La paëlla de Fab et Clairette n’est pas fameuse et la viande des garçons non plus. Dommage. Par contre pas mal les desserts ! Nous ne tardons pas à aller nous coucher.
 
 
Impressions :
 
Clairette :
Géraldine m’avait prévenu que c’était inroulable, elle avait bien raison. Mais du coup comme ça, les parties qui étaient un peu plus roulantes, ça allait mieux ! Par contre la côte du Max Nègre, je l’ai pas sentie, j’ai avalé ça à toutes vitesses tellement je craignais mon orage imaginaire. Toujours pas à l’aise dans les descentes techniques, surtout dans les passages « mous ». C’est super de voir enfin la mer ! (du haut du St Baudille). Le dernier mont avant d’arriver, c’est triste tout de même…
 
Fab :
Un homme averti en vaut 2 ! Pour les montées c’est bien, d’autant plus que les pâtes d’hier m’ont bien aidé, pour les descentes ça veut dire 2 fois plus de crevaisons. Flan du pneu ouvert sur 3cm et 5 trous dans la chambre. Et dans la dernière descente sur St Guilhem rebelote. Le sud et ses cailloux mettent les machines à rude épreuve !
 
Bubune :
Oh là là, c’est un vrai désert. Des cailloux et des buis à perte de vue, c’est ça le plateau du Larzac. Le VTT souffre, surtout, la roue arrière qui n’a plus de crans. Je sais pas comment je vais finir. J’ai crevé une fois aujourd’hui. Heureusement que demain c’est la dernière étape ! J’ai roulé coule, pour ne pas abîmer ou crever (surtout dans les descentes). La chaîne a besoin d’un bon nettoyage comme tout le reste d’ailleurs. On verra de main.
 
Fabrice :
Un jour sans…ça arrive. Rien dans les jambes mais bon je m motive et zou. Le vélo souffre aussi, le terrain est très caillouteux mais les pneus spécialized avalent tout. Je ne vous parle pas de l’usure, c’est catastrophique. Les gorges de l’Hérault offrent une vue imprenable et Bubune s’imagine déjà tenter un saut dans cet eau à 20 m de haut.
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